Château de Peyrepertuse

Le château de Peyrepertuse en raison de son âge pluricentenaire et de son état de conservation est un objet d’étude privilégié depuis des décennies et plus précisément depuis son classement (1908). Le nom Petrepertuse apparait dès 842 dans les textes et la forteresse est attestée en 1020 de notre ère. À partir du XIIe siècle, le site est un véritable château fortifié. Il sera un point stratégique dans les guerres de possession entre le royaume de France et celui d’Aragon.  Après une campagne importante de travaux sous Louis IX, le château intègre pleinement le domaine royal, et le réseau des forteresses royales de montagne à partir de 1258 aussi appelé les « cinq fils de Carcassonne » ce qui implique un contrôle par la sénéchaussée de Carcassonne.
Au XVIe siècle, le château n’ayant jamais été assiégé malgré les conflits avec l’Espagne, il perd en importance et le traité des Pyrénées en 1659 engendre un abandon progressif.

Dans les années 1970-1980, des recherches combinées à des fouilles archéologiques sont réalisées et ravivent l’intérêt pour ce lieu. La dernière décennie du XXe siècle est marquée par une reprise des travaux à Peyrepertuse dans une dimension plus grande encore.
L’étude actuelle vient s’intégrer au projet de candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO des forteresses royales du Languedoc. Celle-ci vient compléter les nombreuses études et publications faites sur ce site majeur et vise à prévoir un phasage à long terme de campagne de travaux car bien qu’un entretien continu et l’ouverture à la visite soient établis, de nombreux problèmes de dégradation et de stabilité des maçonneries, ainsi que de végétation et d’accessibilité doivent être traités.